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En 2014, les saisies de maison ont atteint un sommet en cinq ans. Mais, avant de lancer la serviette et de perdre leur maison, les propriétaires qui peinent à s’acquitter de leurs versements hypothécaires peuvent tout de même considérer les solutions suivantes.

Six solutions pour éviter la saisie d’une maison

  1. Négocier avec l’institution financière

    Si les difficultés financières sont passagères, la solution la plus envisageable est celle de contacter son institution financière afin de prendre une entente particulière. Il s’avérerait peut-être ainsi possible de bénéficier d’une baisse des versements hypothécaires pour une période donnée. Grâce à cette solution, par exemple, une personne ayant perdu son travail pourrait bien jouir d’une plus grande marge de manœuvre en attendant de se dénicher un nouvel emploi.

  2. Tenter d’obtenir une hypothèque auprès d’une autre institution financière

    Les institutions financières — de même que les courtiers hypothécaires — sont très agressives. Elles sont nombreuses à proposer des offres promotionnelles pour attirer de nouveaux clients. Certaines économies pourraient donc être réalisées en transférant son hypothèque auprès d’une institution financière offrant des taux d’intérêt moins élevés. Mais il serait alors bien avisé de prendre en compte les frais rattachés à la résiliation d’une hypothèque avant son échéance. Prendre le temps d’effectuer quelques calculs s’impose pour déterminer si le jeu en vaut vraiment la chandelle. Par ailleurs, une telle solution n’est pas à la portée de tout le monde en raison des critères d’approbation rigides des institutions financières.

  3. Accepter d’héberger un colocataire

    S’il semble toujours manquer un peu d’argent lorsque vient le temps d’effectuer un versement hypothécaire, il est possible d’héberger un colocataire chez soi. Grâce au revenu supplémentaire ainsi tiré de son loyer, le fardeau des versements hypothécaires devrait s’alléger.

    Bien entendu, le fait d’héberger un colocataire exige certains sacrifices, voire même parfois au prix d’un réaménagement des espaces. Par exemple, les enfants pourraient devoir faire chambre commune afin de libérer une pièce destinée au coloc. Mais, malgré la forme d’adaptation que cette solution impose assurément, elle pourrait bien permettre d’atteindre l’objectif recherché, à savoir celui d’éviter la saisie de la maison.

  4. Louer la maison

    Louer sa maison peut s’avérer une bonne façon de se sortir d’une impasse financière. Il s’agit là d’une solution de rechange valable pour les gens qui, n’envisageant pas d’un bon œil la perspective d’héberger un colocataire, ne veulent ni vendre leur maison ni la voir saisie.

    Pour que cette solution soit rentable, il faudra cependant s’assurer d’appliquer les mesures suivantes :

    • fixer le loyer en veillant à ce qu’il couvre non seulement les versements hypothécaires, mais aussi une partie des taxes municipales et scolaires;
    • trouver un locataire fiable qui saura s’acquitter de son loyer et respecter les termes de son bail;
    • convenir avec le locataire de la responsabilité de régler certaines factures de services usuels comme l’électricité et le chauffage;
    • se relocaliser dans un logement convenant à son budget.

    En plus de permettre d’éviter la saisie de la maison, cette solution comporte quelques avantages fiscaux. Par exemple, il sera possible pour le locateur de déduire de ses revenus certaines dépenses comme les frais d’entretien de la maison, les intérêts hypothécaires, etc. Mais il devra aussi ajouter à ses gains annuels le revenu locatif ainsi perçu.

    Les liens suivants fournissent de plus amples renseignements sur les aspects fiscaux des revenus de location :

    Agence du revenu du Canada
    Revenu Québec

  5. Vendre la maison plutôt que de la perdre

    Même à contrecœur, le fait de vendre sa maison sera généralement préférable à celui de la perdre. S’il y a de l’équité sur la maison et que le prix de vente permet de rembourser entièrement l’hypothèque, il pourrait même rester un peu d’argent. Cette somme résiduelle pourrait alors servir de mise de fond pour l’achat d’une autre maison, ou encore être affectée au remboursement d’autres dettes.

    Cependant, lors de la vente d’une maison, il conviendra aussi de prévoir des dépenses telles que la commission de l’agent d’immeuble et les frais liés au certificat de localisation. Par ailleurs, il y a lieu de mentionner que le délai entre la mise en vente de la maison et la réalisation de la transaction demeure plutôt imprévisible.

  6. Rencontrer un syndic de faillite

    Une rencontre avec un syndic de faillite pourrait s’avérer bénéfique si d’autres dettes compromettent la capacité d’effectuer les versements hypothécaires. Après une rencontre préliminaire, le syndic tentera de déterminer si une proposition de consommateur ou, en dernier recours, une faillite sont des solutions envisageables. Dans un cas comme dans l’autre, en fonction de certaines conditions, il sera possible de conserver la maison. La solution alors retenue permettra donc d’éliminer une proportion substantielle des dettes et de consacrer une plus grande part des revenus aux versements hypothécaires.

    Pour profiter d’une consultation gratuite avec un syndic et déterminer si la proposition de consommateur ou la faillite est une solution qui vous convient, prenez un rendez-vous sans tarder. Discrétion garantie.

Le renouvellement de l’hypothèque

Certaines personnes se sont vu refuser, en raison de leurs difficultés financières, le renouvellement de leur prêt hypothécaire au moment de son arrivée à échéance. Heureusement, il existe certaines solutions temporaires pour les personnes qui sont aux prises avec de telles difficultés.

Pour y faire face, ces personnes peuvent s’adresser à des prêteurs hypothécaires privés. Ce genre de prêteur, spécialisé dans les hypothèques de courte durée, constitue une solution de rechange aux institutions financières classiques. Les frais d’intérêt sont plus élevés, mais le propriétaire d’une maison peut tirer parti de cette solution pour s’accorder le temps dont il a besoin pour regagner la confiance des institutions financières.

Chantal Gingras

Présidente, FCIRP, Syndic autorisée en insolvabilité

Bureau principal : Ottawa
Téléphone : 613-729-4391

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