Des signes encourageants nous font enfin percevoir l’approche de l’été. Cette période de l’année coïncide évidemment avec la fin des classes. Pour bon nombre d’étudiants, cela signifie la conclusion de leur parcours scolaire avec l’obtention de leur diplôme d’études collégiales, de leur baccalauréat, de leur maîtrise ou même de leur doctorat. Pour certains, les célébrations ne seront cependant que de courte durée puisqu’ils seront tenus de rembourser leur prêt étudiant.
Selon une enquête publiée par Statistiques Canada en février dernier, les prêts étudiants se chiffraient à 28,3 milliards de dollars en 2012 ; une hausse de 44,1 % par rapport à 1999. L’enquête dévoile également qu’une famille sur huit (1/8) doit composer avec le remboursement d’un prêt étudiant et que la valeur médiane de celui-ci est de 10 000 $.
Ces dettes d’une telle envergure ont bien évidemment un impact sur l’autonomie financière des jeunes diplômés. Disposant ainsi de moins de marge de manœuvre, ils n’ont souvent d’autres choix que de retarder certains projets de vie majeurs tels que l’achat d’une première maison ou la fondation d’une famille.
Voici sept (7) conseils pour aider les nouveaux diplômés à rembourser leur prêt étudiant, à éviter de s’endetter davantage et à développer de saines habitudes financières :
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Remboursez votre prêt étudiant selon les modalités convenues
C’est logique n’est-ce pas ! Si vous croyez cependant ne pas être en mesure d’y parvenir, contactez sans tarder l’institution financière responsable de votre prêt afin de négocier d’autres arrangements. Vous découvrirez peut-être même que vous êtes admissible au Programme de remboursement différé (Québec) ou au Programme d’aide au remboursement (Ontario) ;
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Ne laissez aucune dette impayée
Obtenez la confirmation de votre établissement d’enseignement que vous n’avez aucune dette à vous acquitter (frais de scolarité, loyer pour résidence, frais de retards à la bibliothèque, etc.) ;
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Faites une inspection de votre dossier de crédit
Commandez gratuitement une copie de votre dossier de crédit auprès d’Equifax ou de TransUnion et passez en revue la liste de vos dettes non réglées afin de ne pas oublier de rembourser tous vos créanciers ;
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N’utilisez qu’une seule carte de crédit
Si vous possédez plusieurs cartes de crédit, songez à n’en conserver qu’une seule et à la rembourser en entier à la fin de chaque mois ;
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Établissez un budget
Dressez un budget et allouez des montants selon le type de dépenses telles que l’épicerie, le logement, les vêtements, votre prêt étudiant, etc. Classez toutes vos entrées et vos sorties d’argent afin de respecter votre budget. Cela vous évitera ainsi d’accumuler des déficits ;
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Faites attention aux dépenses d’envergure
Vous venez peut-être de décrocher un emploi dans votre domaine et vos revenus ont augmenté. Félicitations ! Tentez toutefois de maintenir vos dépenses au strict nécessaire pour un certain temps. La nouvelle voiture ou le voyage tout inclus à Punta Cana peuvent possiblement attendre un peu ;
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Développez de bonnes habitudes d’épargne
Commencez dès que possible à épargner de l’argent. Une bonne méthode consiste à autoriser des prélèvements bancaires automatiques. Les sommes que vous épargnerez ainsi pourront servir à effectuer des achats importants, notamment l’acquisition d’une première maison par l’entreprise du programme RAP (Régime d’accession à la propriété). Ceci vous sera possible si vous avez choisi de cotiser à votre REER (Régime enregistré d’épargne-retraite).
Malgré de nombreux efforts, votre situation financière peut demeurer précaire. Le solde mensuel de vos cartes de crédit est élevé, vos frais d’intérêts sont onéreux et vous n’êtes plus en mesure de rembourser votre prêt étudiant ou toutes autres dettes ? De l’aide existe si cela est votre cas. Bien que les dettes d’études soient considérées comme des dettes non libérables, il existe diverses solutions afin d’alléger votre fardeau. Les syndics de Ginsberg Gingras sont là pour vous conseiller et vous permettre de reprendre le contrôle de vos finances personnelles. Contactez-nous sans plus tarder. La première consultation est gratuite et sans obligation de votre part. Discrétion assurée.