Skip to content

La perte d’emploi constitue une cause directe de surendettement. D’un côté, il y a moins d’argent pour rembourser ses dettes. De l’autre, il faut recourir davantage au crédit pour pallier le salaire manquant. Une fois enclenché, c’est un cycle difficile à freiner.

Les pertes d’emplois sont malheureusement chose courante. Chaque année, des milliers de personnes sont touchées. Parfois, c’est parce que leur usine déménage dans un pays émergeant. D’autres fois, c’est parce que leur entreprise est réduite à la faillite, par exemple.

Pertes d’emplois médiatisées

Récemment, de grandes multinationales ont annoncé des mises à pied au Québec et en Ontario.

  • Electrolux a fermé son usine de L’Assomption, et 1 300 travailleurs et travailleuses se retrouvent sans emploi.
  • Bell Média retranche 72 emplois dans son secteur de la télévision à Toronto.
  • Cascades fermera son usine d’East Angus le 3 octobre 2014.
  • Energizer coupera 430 emplois d’ici 2017 à Montréal.
  • Bombardier, qui annonçait l’abolition de 1 700 postes en janvier, annonce le licenciement de 1 800 travailleurs et travailleuses de plus.

Preuve que la situation de l’emploi ne s’améliore guère au Canada, le taux de chômage a encore progressé en juin. Celui-ci se situait à 7,1 %, une hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport au mois précédent. Même son de cloche en Ontario et au Québec. Ces provinces affichaient respectivement un taux de chômage de 7,5 % et de 8,1 %. Ces taux sont les plus élevés au pays, exception faite de ceux des provinces maritimes.

Le déficit migratoire interprovincial du Québec est une conséquence directe du taux de chômage et des pertes d’emplois. Environ 13 000 personnes ont quitté la Belle Province en 2013, majoritairement pour s’installer en Ontario ou en Alberta. Entre 2008 et 2012, ce chiffre annuel oscillait entre 4 000 et 10 000.

Six (6) trucs pour éviter le surendettement après une perte d’emploi

Vous venez d’apprendre que vous perdrez votre emploi dans six mois. Voici ce que vous pouvez faire pour vous préparer financièrement à cette période d’incertitude. Il s’agit, somme toute, de faire preuve de prudence et d’éviter de contracter inutilement de nouvelles dettes.

  1. Révisez votre budget

    Faites une projection de vos dépenses et entrées d’argent afin de déterminer votre solde mensuel. Serez-vous toujours en surplus ou en déficit? Si vous anticipez un déficit et que vous ne vous êtes pas constitué un fonds d’urgence, vous vous endetterez.

  2. Coupez dans vos dépenses

    Certaines dépenses sont essentielles; d’autres pas. Coupez-les ! Par exemple :

    • Évitez les soupers au restaurant.
    • Réduisez votre utilisation des services de télécommunication (câblodistribution, téléphonie mobile, Internet, etc.).
    • Annulez vos services d’entretien ménager.
  3. Consultez les circulaires

    Pour les dépenses essentielles, consultez les circulaires. En planifiant vos repas en fonction des spéciaux, vous pourrez faire de bonnes économies. Tirez aussi parti des commerçants qui ont une politique pour égaler les prix de leurs concurrents. Sachez cependant que tout ce qui est annoncé dans les circulaires n’est pas nécessairement en spécial.

  4. N’achetez pas des choses que vous pouvez emprunter

    Si c’est possible, cherchez à emprunter des articles dont vous avez besoin plutôt que de les acheter. Les articles de sports et les outils sont de bons exemples de choses coûteuses que vous pouvez emprunter pour économiser.

  5. Préparez un plan d’action avec votre conjoint ou conjointe

    Si vous êtes en couple, préparez un plan d’action. Est-ce que votre conjoint ou conjointe peut faire des heures supplémentaires ? Peut-il ou peut-elle rappeler à son patron la hausse de salaire qui lui avait été promise il y a un an ? Vous pourriez ainsi pallier une part de votre salaire perdu grâce à une augmentation des revenus de votre conjoint ou conjointe.

  6. Avisez vos créanciers

    Soyez proactif en avisant vos créanciers de la situation. Dans certains cas, ils pourraient même accepter de modifier les modalités de paiement afin que vous puissiez mieux respirer. Surtout, n’attendez pas que ce soient vos créanciers qui vous appellent parce que vous n’arrivez plus à rembourser vos dettes.

Si la perte de votre emploi met en péril vos finances personnelles et le bien-être de votre famille, vous pouvez également contacter un syndic de faillite de Ginsberg Gingras. Vous verrez alors mieux les solutions qui s’offrent à vous, et vous constaterez qu’il est possible d’envisager un avenir sans dettes.

Stephan V. Moyneur

Vice-président, CIRP, Syndic autorisé en insolvabilité

Bureau principal : Saint-Jérôme
Téléphone : 450-990-1277

Articles similaires

Plus de 0
clients satisfaits

Nous desservons le Québec, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick.

Plus de 0 ans
d’expérience dans le secteur de l’insolvabilité

Un taux d’acceptation de

0 %
de nos propositions de consommateur

Vous avez une question?

Nous vous répondrons en 24 heures ou lors de la prochaine journée ouvrable.

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.